vendredi 4 juillet 2008

Le cri du randonneur le soir, à Pralognan

Oh ! combien de randonneurs, combien de randonneuses
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,

Et qui sont revenus pleins d'ampoules et de courbatures!!

Ouais! Parce qu'une semaine avant mon départ, il y en a une qui n'arrêtait pas de me tanner le cuir, comme quoi, je n'avais aucun entraînement, et que si je ne me remuais pas un peu, j'allais en bâver des ronds de chapeau.
Moi, serein, un rien hautain, je faisais semblant de ne pas l'entendre!
Hou! La! La! Mon détachement vaniteux allait bientôt trouver sa récompense!
Donc, par une belle matinée de samedi, j'attendais sur le pas de ma porte, avec une tonne de bagages que le « carrosse moderne » de Michel vînt m'embarquer.
Et comme carrosse moderne je fus servi!
Une belle C5 Citroën!
C'est bien simple; on se demande pourquoi il y a encore un conducteur à bord, tellement elle sait tout faire!
En causant même avec une voix suave et langoureuse, propre à réveiller la libido d'un moine chartreux!
Je m'étonne même que Madame ne rouscaille pas plus de jalousie devant ce chant de sirène électronique, pour conducteur mâle!
Bon! Il n'y a que le café expresso que je n'ai pas trouvé tout à fait à la hauteur!
Mais c'est une voiture française, pas italienne!
Quant à la mayonnaise, ça manque un peu de sel!
Outre Jeanine, Michèle m'accompagnait à l'arrière de ce véhicule ultra-moderne!
Pas besoin de vous expliquer que le voyage c'est déroulé comme dans un rêve!
Nous avons clapé en vitesse sur une aire d'autoroute, comme des millions de vacanciers.
Après un nombre incroyable de passage par « l'octroi » moderne des péages de ces nouveaux racketteurs que sont les sociétés d'autoroutes françaises, nous sommes enfin arrivés à bon port. Sur la place principale de ce merveilleux petit village de Pralognan, nous nous sommes tous retrouvés, assez rapidement. Pas un ne manquait à l'appel. Sous un soleil généreux, les retrouvailles furent sympas. Quel grandiose panorama! Ah! Cela nous changeait des vertes collines de Seine et Marne.
Même les rochers de Fontainebleau nous apparaissaient soudain, comme un vulgaire bac à sable pour randonneurs en couches culottes!
Ecrasés que nous étions, par la splendeur de ce paysage minéral et impérial. Comme nous étions arrivés un tantinet trop tôt, car nos chambres n'étaient disponibles que pour dix huit heures, vous pensez bien que notre chef « tortionnaire » nous avait concocté une petite « friandise » pédestre en guise de cadeau de bienvenue.
D'ailleurs, sa « complice » Jeanine, sûrement pour nous amadouer, nous avait cuisiné un magnifique gâteau comme appât!
Et que ceux qui me disent que c'était dans le programme ne me bassinent pas avec leur remarque à la.....!
J'écris ce que je veux! Na!
Donc, bien équipés, nous sommes partis pour notre première ballade montagneuse!
Histoire de humer l'air nouveau, et de prendre nos marques!
C'est ainsi qu'après moultes grimpettes, nous nous sommes retrouvés sous un brumisateur géant appelé « cascade de la Fraîche »!
Non sans avoir, auparavant (à ne pas confondre avec un paravent chinois!) écouter un discours pédagogique et instructif de Michel sur l'historique de Pralognan!
Fallait bien une petite brume rafraîchissante après l'échauffement de nos mollets endoloris.

Ensuite, nous sommes arrivés au village où nous attendait une surprise sous la forme d'un petit dirigeable porteur de caméras et d'appareils photos!







A la sortie du bourg, nous sommes tombés sur la statue en métal (dont je ne connais pas la nature ) d'un bouquetin aux cornes aussi longues que celles de certains infortunés conjugaux!

Enfin, nous prîmes possession de notre « gîte »!
Magnifique établissement hôtelier bien tenu, aux chambres proprettes et confortables, au personnel aimable et souriant.
Bref! Nous étions comme des « coqs en pâte »!
(Expression inconnue pour les moins de quarante ans!).
Les célibataires mâles se sont retrouvés à trois dans la même chambre!
Antoine, Marc et moi!
C'est Antoine qui a « hérité » du plumard réservé au moutard!
On se demande pourquoi!



Quant à Marc et bibi, on s'est réservé les lits jumeaux.
Ce que l'on a moins apprécié le lendemain, au petit déjeuner, c'est l'envolée « lyrique » de Jean-Michel!



_Alors les filles? Bien dormi cette nuit? Qui c'est-y qu'a fait l'homme?

Propos d'une vulgarité sur laquelle nous ne nous étendrons pas d'avantage, par simple pudeur, et par respect pour nos familles!

A suivre


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel soin du détail !
Le tortionnaire et sa complice attendent la suite avec impatience