mercredi 5 août 2009

C'est d'abord....rumeur légère!


-->Mes chers amis randonneurs
C’est avec une certaine stupeur mêlée d’un peu de tristesse que j’ai eu connaissance de propos contenus dans divers documents écrits qui ont circulé ici et là.
Ils concernaient une « missive » que notre président aurait reçue de l'un d'entre nous, tentant de propager des « rumeurs » étranges et malveillantes concernant certains de nos animateurs du jeudi. Alors, je vais vous écrire mon sentiment sur cette pénible affaire. Je le fais « sans haine et sans crainte » comme dans un tribunal ! Vous pourrez utiliser ce message « public » comme bon vous semblera. Je n’y vois aucun inconvénient. Tout d’abord, j’exprime ma reconnaissance pleine et entière envers tous les hommes et toutes les femmes qui se dévouent admirablement et gracieusement, pour animer nos randonnées du jeudi. Jamais je n’ai eu le plus petit reproche à leur faire. J’ai un immense respect pour nos grands gaillards, merveilleux compagnons, vieux « boyscouts » blanchis sous la poussière des chemins pendant des décennies, et qui nous guident, tels les bons « pasteurs » qu’ils ont toujours été. Ce qui leur confère une « intelligence » de la randonnée, et un « sens des responsabilités » inattaquables par qui que ce soit. D’autre part, il m’arrive d’écrire dans mes blogs des récits faussement épiques, mais réellement comiques et légers, qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré. Cette vérité est tellement bien acquise par mes charmants camarades que, non seulement ils ne m’en ont jamais fait le reproche, mais comble d’une certaine forme de masochisme amicale de leur part, ils me réclament à chaque fois que je les rencontre. C’est bien démontrer le fait que de se servir de ces récits pour diffamer ou nuire à l’un quelconque de mes amis animateurs, serait d’une imbécillité totale, mensonger et ne reflèterait absolument pas une opinion objective de ma part. Je n’ose donc pas croire que certains puissent franchir ce pas «de clerc ». Enfin, il ne me viendrait pas à l’idée si, par le plus grand des hasards et des malchances qui soient, j’avais à me plaindre de l’un quelconque de nos animateurs, de commettre cet acte répugnant, lâche, veule, et en fin de compte dérisoire, d’écrire une lettre à notre président pour me plaindre ! Le rouge de la honte me vient immédiatement au front, rien que d'y penser. D’ailleurs, je ne l’imagine pas une seconde de l’un ou de l’une quelconque d’entre vous, dont je connais la loyauté, la gentillesse, l’amitié et surtout la….franchise ! Vous serez tous d’accord avec moi, pour penser que lorsque l’on a quelque chose de grave à reprocher à quelqu’un, on lui signifie en face, publiquement si nécessaire, lors d’une assemblée générale, par exemple ! Mais pas en catimini, dans son dos, comme un vulgaire délateur de bas étage. Sommes-nous retournés aux sombres heures de l’occupation allemande ? Période au cours de laquelle de sinistres individus se livraient à un sport indigne ?

« Monsieur le chef de la Kommandantur, je vous écris une lettre pour vous signaler que Monsieur Pichegru cache des juifs dans son grenier »
ou encore ;
« Monsieur le chef de la Milice, j’ai surpris madame Michalon en train de vendre un saucisson à notre voisin. Je pense qu’elle fait du marché noir et en tant que « bon citoyen français », il est de mon devoir de la dénoncer ».

Rassurez-moi, mes chers amis, nous n’en sommes pas revenus là ? Je me refuse donc à le croire. Notre petite troupe du jeudi est une petite merveille d’équilibre et d’amitié dans ce monde de brutes. J’espère de tout mon cœur qu’elle vivra encore longtemps.
Si par un hasard extraordinaire et vraiment incongru, certain ou certaine ne s’y trouvait pas bien, ou pire, ne s'y sentait pas en sécurité, il ou elle a tout le loisir de ne plus nous y fréquenter le jeudi.
Nous qui sommes des retraités, nous qui avons subi pendant des décennies des chefaillons, des emmerdeurs de tout acabit, au boulot, qui avons connu le stress d’obligations professionnelles diverses, et de toutes sortes, ce n’est pas pour venir à la retraite, replonger dans cet enfer de petites mesquineries, de petites haines mal recuites !
Stop ! Fini ! A pu !
Sinon, on prend ses jambes à son cou, et l’on se barre à la vitesse d’un TGV, et l’on reste peinardement CHEZ SOI ou bien, on va faire du macramé aux Seychelles, si on a les moyens!
Mais je vais positiver en pensant que ce cauchemar ne se produira pas.

Car tous ensembles, l’année prochaine, nous allons continuer à faire de belles randonnées joyeuses !