vendredi 11 juillet 2008

Ah ! ça Valette le coup !

Lundi 23 : Le refuge de la Valette par les Nants, altitude 2 600 m. Départ du hameau des Prioux , altitude 1 700 m, retour par le hameau de Montaimont et le refuge du Roc de la Pêche. Dénivelé : 1 800 m (± 900 m). Durée : 7h30.


Voilà, ce qui, en toute « sécheresse » administrative, était proposée par la « direction » !
Quand Michel nous annonça qu’on allait faire un brin de chemin dans sa « tuture » moderne jusqu’au hameau des Prioux, j’ai biché comme un pou !
(vieille expression française n’étant plus en usage depuis au moins un siècle, sauf dans quelques maisons de retraite isolées du Morvan !) .
Las ! Comme je vous l’ai déjà expliqué, lors des épisodes précédents, en montagne, il faut s’attendre à tout !
Même à un troupeau de chèvre jouant aux poids lourds en colère, sur les routes alpestres !
Ici, il ne s’agissait pas de gasoil trop cher, mais de « lolo » à se faire ponctionner d’urgence pour faire de bons petits fromages
pour ces « andouilles « de touristes venus pollués leur tendre gazons savoureux !
Une sorte de « vengeance » en quelque sorte !
Même les chèvres peuvent être mesquines !
Les seules à être ravies du spectacle, se sont nos éternelles curieuses : les vaches !
A défaut de train, on regarde passer des abrutis dans leurs tas de ferrailles à roulettes !
ça occupe quand même !






Bon ! Nous sommes quand même arrivés avant ce troupeau insolent, au hameau des Prioux.
Ce qui nous permit de les admirer, un tantinet « hautain »
(c’est vraiment le cas de le dire !)
de la position déjà élevée où nous étions alors !




La réjouissance fut de courte durée pour moi. Rebelote pour ces interminables montées harassantes, ponctuées quand même, de belles choses à voir !











Un petit arrêt « pipi » dans une vieille cabane en pierres, fut le bienvenu !
Et on a monté, monté, monté…. !
J’avais la langue qui traînait parterre, les yeux brûlés par la transpiration, le souffle d’un asthmatique qui va rendre l’âme !
Mais à part ça ; le bonheur ! Le Nirvana des cimes !

Enfin, un bon quart d’heure après les autres, j’arrivais au fameux refuge de la Valette, sous un tonnerre d’applaudissement !
Sauf que dans un théâtre, à l’Olympia, à Bercy, c’est vachement gratifiant !
Là, j’avais un tantinet l’impression que l’on se foutait un peu de ma fiole !
Mais c’était sûrement une très mauvaise impression de ma part! Ombrageux comme je suis !
Se jetant parterre, on a sortit les affaires pour claper en paix nos délicieux sacs repas récoltés le matin même, à la résidence.
C’est alors que survint un attentat absolument ignoble !
Les mots ne sont pas trop forts !
TZIIIIINGGGG ! TOUM ! TOUM ! TOUM! TZIIIIINNNGGGG! TOUM! TOUM !
Horreur! Des terroristes islamistes? Une invasion martienne ?
Quels étaient ces bruits sacrilèges dans un endroit où devait régner le silence des montagnes ? Un groupe électrogène, et d’affreux sadiques maniant une scie électrique ! Pas moins !
Voilà ! on se casse le c..l à grimper pendant des heures ces foutus montagnes, on nous vante la qualité de leur air pur, de leur silence, de leur beauté, et on tombe sur quoi ?
Ce qu’il y a de plus agressif et de plus « sauvage » dans nos sociétés modernes :
LE BRUIT DES MACHINES ! Totalement désespérant !
Mais où faudra-t-il aller bientôt pour avoir la paix ? Sur la lune ? Sur Mars ?
Comme là-bas, il n’y a pas d’oxygène, il n’y a pas de bruit non plus !
Et tous ces engins diaboliques sont amenés par hélicoptères, bien sûr !
C’est vous dire si la tranche de mortadelle, la salade de carotte prirent soudain un goût amer ! Fuyant cet endroit « pollué » et « sonore » nous sommes redescendus par le même chemin ! Original, non ?
Bien que les « spécialistes » n’arrêtaient pas de nous rassurer, je trouvais certains chemins bien étroits, et proches de ravins mortels.
T’avais pas intérêt à renouer tes lacets à ces endroits là !
Sinon, c’était la grande plongée vertigineuse et sans retour !
’en connais une qui n’aurait pas fait deux mètres sur ces sentiers :ma femme !
Ce qui prouve que l’instinct de survie est assez puissant, car nous n’avons eu à déplorer aucune perte humaine !
Nous nous sommes même fendu le luxe de redescendre par une autre voie, pour aller voir un charmant petit lac de montagne de toute beauté.
Où certaines n’ont pu s’empêcher de jouer les vedettes !






Nous avons enfin regagné le parking, où nous attendaient
les « carrosses salvateurs »



A suivre




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Promis, la prochaine fois je m'adjoindrai tes talentueux service pour rédiger le programme. Ce qui imposera que nous allions faire une réconnaissance sur site avant le séjour

Le Tortionnaire et sa complice

Gérard GILBERT a dit…

C'est ça!
Pour faire une veuve et deux orphelins!
D'accord, mais en compensation, je demande la gratuité du séjour!
"Toute peine mérite salaire"!
Surtout quand c'est le "salaire de la peur!