
On s'est d'abord retrouvé dans le brouillard le plus complet! Heureusement, celui-ci s'est vite levé.
Nous sommes arrivés dans la petite ville d'Assier où le marché aux volailles allait bon train.
De pauvres petites bestioles étaient enfermées dans des cages si étroites, que je me remémorais

On s'est donc enfoncé dans la campagne environnante où nous attendait une surprise de taille.
Et quand j'écris de « taille », il faut me croire sur parole! C'était bien de la pierre de « taille »
Un dolmen! Rien que ça! Il paraît que les Celtes sont passés par là et qu'il

Voilà qui va faire plaisir à nos joueurs de biniou dont un représentant magnifique nous « drivait » en compagnie de M.G dans ce séjour champêtre. Quand je pense que j'ai failli l'oublier! Notre « menhir perso », notre roc, notre pilier de la rando; Jean-Cyriaque. Mais il n'a pas bronché à l'évocation de cette occupation celtique de la région. Il faut dire que les deux nouvelles guides qui nous annonçaient ces infos stupéfiantes avaient l'air de posséder leur sujet sur le bout

La plus jeune des deux (je ne dirai pas laquelle par galanterie!) était une novice qui « s'instructionnait » à notre contact. En plus de nos deux rabatteurs, nous étions « cornaqués » par deux femmes guides! On ne risquait pas de se paumer! Pour sûr Bill!

Alors, comme des gamins de maternelle en promenade, que nous restait-il à faire? Hum? Ben chanter pardi!
Ah! On s'en est donné à cœur joie! Tout notre répertoire y est passé! De Brassens, à Brel, en passant par Bobby la Pointe, Charles Trenet, les frères Jacques, Berthe Silva, enfin, rien que des « tubes » très modernes! Mais ce dont j'étais loin de me douter, c'est qu'il y en avait

Au cours de cette belle ballade, nous avons croisé une petite maison de pierre, abri de bergers, dont j'ai oublié le nom, et que je vais me faire engueuler pour ça, par tout ceux qui vont me lire, et qui ont fait la randonnée, et qui ont écouté, eux, pas comme moi, qui suis un distrait congénital! C'est alors que

« escargot de Bourgogne »!
Un certain Jean-Michel venait de m'apprendre que celui-ci était un « animal protégé » et le fait de le récolter sans autorisation valait au contrevenant une forte amende! Car ce pauvre animal est en voie de disparition, donc très rare! Ce qui m'étonnait tout de même un peu, car je venais d'en apercevoir au moins trois ou quatre, en l'espace de quelques

Et que me dit alors mon « assassin » bavard?
_Tu sais Gérard, tout à l'heure, j'ai perçu un craquement sinistre sous une de mes chaussures, et je me demande si.... _Arrête! Je ne veux pas en entendre d'avantage! Complice d'un meurtre, moi? Jamais!
Et je le plantais là, sans autre forme de procès.
Au train où vont les choses, et vu le nombre d'animaux et d'insectes en voie de disparition et protégés, je crains le jour où, dans un geste d'énervement, j'écraserai rageusement une « musca domestica », autrement dit une mouche, avec une tapette, sans me rendre compte que je participerai ainsi à la destruction de la nature! J'ai écrit « tapette »? Vous êtes sûrs? Alors, c'est à l'insu de mon plein gré! N'y voyez aucune allusion déplacée à une catégorie, elle aussi....protégée, mais pas en voie d'extinction! Bref de balivernes entomologiques et zoologiques! Nous avons alors poursuivi notre route.
D

Nous y sommes enfin arrivés, en apercevant une partie de la récolte non encore « transformée » par le laboratoire clandestin. Nous avons faire alors le tour des villas des proprios dont nous avons pris en cachette les portraits pour le signalement futur à la brigade de répression des trafics en tout

Après un petit apéro sympa pour nous mettre en condition, le directeur de l'officine nous a fait un petit speech, pour nous expliquer les secrets de sa production, sa rentabilité, et les bénéfices que

Et en quantité, je vous prie de le croire!

Dois-je l'avouer ou le dénoncer? Un certain Jean-Cyriaque avait tellement abusé et poussé sur le « jaja » qu'il s'est mis à vouloir draguer nos braves chiennes qui gardaient la « production » en leur proposant en cadeau, son appareil photo!
C'est vous dire s'il était bien « atteint » par la dangerosité des produits

C'était fascinant et extraordinaire de voir comment elles dirigeaient ces bestioles dociles.
Mais moi, ce qui m'a le plus amusé, c'est d'observer la seule oie « rebelle » de la bande! Une qui n'a pas voulu suivre le troupeau, et qui est resté dans son coin, en jetant un œil méprisant sur les copines qui faisaient leur numéro. Elle m'inspira une soudaine et forte sympathie. Allez savoir pourquoi? A voir ce troupeau bien docile et bien concentré qui regardait dans une seule direction, j'ai brusquement

Ensuite, nous eûmes droit à une démonstration de la préparation de la drogue, phase appelée « gavage »! Certaines âmes sensibles, distraites et un peu obsédées, il faut bien le dire, n'ayant pas vu le cou de l'oie entre les cuisses du démonstrateur, ont cru naïvement que l'homme se livrait....et

Nous avons ensuite visité les différentes pièces du laboratoire de

A la sortie, une des chienne, à la position fort décontractée et quasiment lascive, inspira une réflexion d'une obscénité si vulgaire de la part d'un macho sournois, dont je tairais ici le nom, qu'il faudrait me torturer, en me forçant à écouter du rapp par exemple, pour que je vous la livre!
Vous comprenez maintenant toute la nocivité que renferme ces produits

Après une très courte sieste, et des réparations nécessaires et urgentes, nous

C'est alors que Valérie, notre jeune guide, se lança dans la description savante et historique du château et de son célèbre occupant.Château d'Assier
Elle tenta de nous épater en nous racontant que ce célèbre gentilhomme devint fort riche en inventant une pièce d'artillerie légère et mobile. Et comme je n'en rate pas une, je lui en bouchais un coin, sans lui laisser le temps de respirer, en lui sortant ma petite « couleuvrine »!
Aïe! Je sens que je me suis encore mal exprimer, et que vous m'avez mal compris!
La « couleuvrine » est précisément le nom de ce canon! Je ne sais pas ce que vous alliez encore imaginer? Car mon artillerie personnelle ne regarde que moi, et je ne la sors qu'en cas de strict nécessité organique ou amoureuse!

Nous avons encore admiré les frises guerrières de l'église du village

Bon! Il ne me reste plus qu'à taper mon rapport aux autorités judiciaires pour dénoncer ces redoutables trafiquants, en espérant qu'il n'y aura pas trop de représailles sanglantes!

Wouarf! Hi! Hi! Hi! Bon! D'accord, elle est con, cette vanne! Mais si elle me plaît, à moi?
A suivre!
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