

Hou ! La ! La ! Grave erreur ! C’est presque « Disneyland sur Lot » .
Un hôtel, des restos en pagaille, des boutiques souvenirs « made in China » comme il se doit. Les Chinois sont partout. Je me demande même si l’eau bénite que l’on vend à Lourdes par jerrican, ne vient pas, en fin de compte d’un simple robinet pékinois. J’ai toujours eu un côté parano et légèrement désabusé ! Il y a même une centrale électrique pour toute cette petite ville. Et des parkings pour tas de ferrailles à quatre roues à perte de vue.

Pas aussi important que celui de la sécu ou du déficit budgétaire français, mais quand même ! On est positivement impressionné. Que la nature ait pu faire une chose pareille, a quelque chose d’angoissant et de mystérieux,


« pouète-pouète » à deux balles! Je déteste les cuistres qui vous balancent des descriptions alambiquées et emmerdantes comme la lecteur des résultats

« rouquemoute » qui rougit

(du verbe pouvoir et non pas puer) m'en fournir! Car à Terrou t'as rien! Et là, à Loubressac, Ô merveille! Une épicerie! Je m'y précipite avec un couple égaré de notre bande de joyeux pédestres. J'achète mon produit


On a repris ainsi, notre randonnée, d'abord sur le plateau, bien en hauteur. Et qui dit « hauteur


Il paraît même qu'on y tourne des films! C'est normal. Cela ressemble


Mais après, il a fallu se farcir la montée dans le « cirque ». Et quel cirque! C'est bien simple; à un moment, j'ai presque regretté nos randos à

C'est alors que nous avons rencontré une bande de fous. Il faut bien appeler les gens par leur nom. Des types qui grimpaient la falaise à l'aide de cordes!



Sous la surveillance attentive du chef mafieux local.


Arrivé au gouffre, Michel est allé prendre les tickets, et nous sommes alors descendus dans

la « bête ». Certains petits malins sont descendus par l'escalier. Toujours cette vanité puérile qui consiste à se prendre pour d'éternels gamins. Mais moi, qui suis un gros fainéant, pas du tout sportif, j'ai préféré le confort bourgeois des ascenseurs. Ils existent. Il n'y a donc aucune raison de s'en priver. Descendre à « pinces » est à la portée de

Le moins que l'on puisse dire, c'est que si l'endroit est grandiose, il est aussi très....humide. Faut pas souffrir de rhumatismes! C'est alors qu'il m'est arrivé une chose fort cruelle, et assez déroutante: J'avais une soif mortelle! Mais une soif! Et entouré de toute cette flotte bien fraîche, c'était un vrai supplice. J'ai failli en oublier la beauté du site. Après avoir parcouru une galerie interminable, nous sommes arrivés au quai d'embarcation où nous attendaient des barcasses en aluminium « drivées » par de jeunes guides appartenant à la société d'exploitation du gouffre. Et quand on dit « exploitation » c'est bien de cela dont il s'agit! Tu parles d'une usine! Quelle organisation commerciale! Bref! Nous nous sommes installés dans cette coquille de noix dont la stabilité sur l'eau laissait à désirer! C'est comme dans un aéronef! Il faut bien calculer le « coefficient de centrage ». C'est à dire, de bien répartir les « gros » et les « petits » gabarits dans le bateau. Sinon, c'était le naufrage assuré. Je n'ai pas compris les ricanements un peu niais de nos camarades restés sur le quai, en voyant nos efforts laborieux pour nous repartir judicieusement dans le frêle esquif. Qu'est-ce qu'il y avait de drôle? Bon, ça tanguait un peu! Et alors? Notre gondolier du Lot nous a ensuite trimballé sur le canal intérieur. Il était très très bronzé! Mais, à mon avis, son « bronzage » ne devait pas venir des projecteurs qui nous éclairaient le long du parcours.Que j'avais soif! Je lui ai même demandé si l'eau du canal était « potable »! Et comme de bien entendu, elle ne l'était pas! C'était bête de regarder toutes ces splendeurs géologiques, avec la vue brouillée par un bon bock de bière bien fraîche! Nous sommes alors entrés dans des galeries somptueuses, titanesques serait plus juste! Des voûtes culminants à plus de quatre vingt dix mètres de haut! Cela me rappelait un joli téléfilm, très ancien, réalisé par Marcel Bluwal, et produit par Claude Santelli, que tout le monde à oublié, mort écrasé par un éléphant! Il faut le faire! Quel cruel destin! Ce téléfilm était adapté d'un roman de Jules Vernes, « les Indes Noires » et l'action se passait dans des mines et des cavernes en Ecosse. Le charbon en moins, la grandeur était là! Une cité entière pourrait y être construite! Mais le plus beau nous attendait à la sortie!
Je n'ai pas compris tout de suite, la raison du violent balancement provoqué par

notre « gondolier » juste au moment d'accoster nos barcasses, et qui me fit monter instantanément mon taux d'adrénaline. C'est en voyant la grimace un peu niaise que je faisais sur la photo souvenir que j'ai douloureusement compris! Ah! Les gueux! Ah! Les pervers! Et le plus terrible, c'est que la photo en couleur est déjà prête à la caisse. Une vraie organisation mafieuse! Et cela dure depuis longtemps! Car j'ai retrouvé un jour, chez moi, dans un vieil album de mon épouse, une photo en noir et blanc datant des années cinquante, qui représentait exactement la même scène, mais avec des gens différents, bien sûr! A part les photos numériques en couleurs et l'ordinateur, rien de nouveau sous le soleil! Ou plutôt sous la voûte de calcaire! C'est quand même beau de revoir le ciel! Car je vous l'avoue sans complexe, malgré les beautés fantastiques des profondeurs terrestres et caverneuses, je préfère la vue merveilleuse de nos campagnes, à l'air libre. D'accord, les stalactites, et les stalagmites c'est bien joli, mais la vue de notre charmant village de Terrou au détour d'un virage, sur le chemin du retour, dans le soleil couchant, c'est pas mal non plus!

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